Lélectrosensibilité est une pathologie nouvelle, en pleine expansion dans les pays industrialisés. Elle se caractérise par une intolérance plus ou moins sévère aux champs électromagnétiques. L’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) estime qu’aujourd’hui en France, environ 5% de la population serait électrosensible, soit quelque 3 350 000 personnes.

Les symptômes de l’électrosensibilité sont nombreux. D’une manière générale, les électrosensibles se plaignent d’insomnies, de maux de tête, de déprime ou dépression, de douleurs musculaires et articulaires, de troubles digestifs, de troubles cutanés, d’acouphènes, de  problèmes de vertiges et ou de pertes d’équilibre, de nausées, de fatigue chronique, de troubles de la mémoire et de la concentration. Ces symptômes varient d’un individu à l’autre et ne sont pas uniquement spécifiques à l’électrosensibilité, d’où l’errance médicale à laquelle les patients font face tant qu’ils n’ont pas fait le lien entre l’exposition aux champs magnétiques et l’augmentation de leurs symptômes.

Il est bien évident que pour les électrosensibles, il est recommandé de limiter tous les appareils ménagers ou électriques (box wifi, téléphone sans fil de la maison, objets connectés en bluetooth, CPL Linky, radio-réveil…).

Il existe aujourd’hui de très nombreuses études attestant de la nocivité des ondes sur l’organisme humain. Le rapport Bioinitiative qui a analysé plus de 1800 études en 2007, 2012 puis en 2019, a contribué à ce que le Parlement européen formule des recommandations de diminution des normes. Par ailleurs, d’autres études sont bien connues, par exemple l’étude REFLEX de l’Union européenne réalisée entre 2000 et 2004. Enfin, on dispose également de l’étude COMOBIO qui a été financée en 2003 par le ministère de la recherche.